Souvent, dans le même titre, se côtoyaient des images salaces, hardcore (voire limite crades...) et des photographies soft, de facture très léchée. Tout était fait pour que le lecteur érotomane y trouve son compte, quelques soient ses fantasmes. Il en résulte une carte troublante et riche de l'imaginaire érotique de l'époque.
Là où au Danemark, en France ou encore en Allemagne, on assistait à une hyper-spécialisation des mags, souvent en Italie on embrassait tout dans un même élan de désir et de pulsion, d'où un sentiment de vertige éprouvé à feuilleter ces revues.
Petit florilège :
Vero n°4, erotismo vero (début 80 ?).
Magazine en état moyen : un cahier débroché (sans doute quelques pages manquantes), 10€.
Magazine en état moyen : un cahier débroché (sans doute quelques pages manquantes), 10€.

une autre (9 pp.) mettant en scène un trio (deux hommes blacks et une femme blanche),
puis le retour d'un avion au cours d'un dernier "reportage" (25 pp.) titré "acrobazie in cielo e in terra", très bucolique : un couple, puis un deuxième homme, et un aviateur exécutant des acrobaties au-dessus d'eux.
Plus quelques pages assez savoureuses (où l'on aperçoit furtivement Marilyn Jess, Richard Allan, ou encore John Holmes), dont cette belle fin présentant un modèle très disco !







Lolita n°12 (fin 70). Etat correct. 15€. Vendu !











OV n°35, Ora Verita (1975). 64 pp. N&B et couleurs. Etat correct (usure d'usage). 15€.

De ce magazine suinte le charme suranné des années 70, le kitsch saute aux yeux à chaque photo (ah, les décors !), les typos sont garanties total vintage et les mises en scène paraissent aujourd'hui gentiment naïves et... fun !










Men n°6, 1977, 80 pp., N&B et couleurs. Etat moyen. 15€.

Suit un récit de voyage "très fin" (hum...), qui parle de Birmanie et de "pute", illustration de l'intérêt pour le sexe exotique. Men ne fait pas dans la dentelle !
Si ce magazine, souvent vulgaire, s'adresse clairement aux machos (autre titre d'article : "il gusto dell'uomo forte"), certaines photos sont magnifiques et, étonnamment, on trouve quelques articles dignes d'intérêt (notamment celui sur la belle et la bête, ou un autre sur l'ouverture à Madrid d'une pornothèque). Clairement, dans Men le meilleur côtoie le pire. L'effet catalogue mentionné en introduction produit des résultats surprenants !









